La pluie tombe calmement sur le pare-brise. Dans la voiture, nous sommes cinq. Trois sont à l’arrière, à moitié somnolents, et deux à l’avant, dont moi, sur le siège passager. Pendant le trajet je me remémore les concerts de la soirée, tout en tapant ces mots sur mon téléphone, je me relirai demain…
Je pourrais parler ici de The Ocean qui assure un show magnifique, son, lumière, tout y est. Je pourrais aussi parler de Downfall of Gaia, qui, malgré un début de concert relativement scabreux a finalement réussi à m’emporter dans son univers.
Mais si j’écris cette review, c’est pour parler d’Herod. Ce premier concert de la soirée fût en effet d’une efficacité extrême. On sent une technique au service savoir faire travaillé. Les parties « ambient » auquels votre âme essaye de s’accrocher entrecoupent des riff puissant, à fois lent et lourd, dont l’efficacité écrase tout sur son passage. Un concert qui fait bien plus que le café, il t’ajoute du sucre, de la crème, et te le jette à la gueule encore bouillant. Et tant mieux.
Voilà les mots que j’écris dans cette voiture, dans les alentours de 1h du matin en longeant les côtes du Léman.
Noé
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